Apparition
La question sur le bien-être animal émerge en 1992 lorsque le Farm Animal Welfare Council énonce cinq libertés à respecter. Le Farm Animal Welfare Council est créé en 1979 en Grande-Bretagne. Il s’agit d’un conseil consultatif indépendant qui a pour objectif de comprendre et d’analyser le bien-être des animaux domestiques sur les terres agricoles, pendant leur transport, sur les lieux d’abattage et de conseiller le gouvernement sur les changements qui pourraient être nécessaires.
Puis c’est l’Organisation mondiale de la santé animale qui reprend le travail du Farm Animal Welfare Council pour écrire la définition du bien-être animal. Cette organisation internationale est créée le 25 janvier 1924 sous le nom d’Office international des épizooties (OIE) et sont devenus la référence dans le domaine de la santé animale. Cette création est survenue suite à la peste bovine qui est apparue en Belgique en 1920.
Libertés fondamentales
Les cinq libertés fondamentales énoncées par le Farm Animal Welfare Council sont :
1. Les animaux ne doivent pas souffrir de faim ou de soif. En effet, l’accès aux ressources primaires est primordial pour assurer la bonne santé aux animaux.
2. Les animaux ne doivent pas souffrir d’inconfort. Offrir un environnement adapté comprenant une zone protégeant contre la pluie, le vent, la neige ou le soleil ainsi qu’un couchage confortable.
3. Les animaux ne doivent pas souffrir de douleurs, de blessures ou de maladies. Un diagnostic ainsi qu’un traitement adapté doivent être mis en place dans les plus brefs délais. Un traitement préventif doit ensuite être mis en place pour supprimer au maximum les risques d’apparition ou de récidive d’une lésion.
4. Les animaux doivent pouvoir exprimer les comportements naturels propres à leur espèce. Pour ce faire, l’éleveur doit pouvoir fournir un espace suffisant et un environnement adaptés aux besoins des animaux. Les animaux doivent pouvoir interagir correctement avec d’autres congénères.
5. Les animaux ne doivent pas éprouver de peur ou de détresse. La torture mentale est ainsi proscrite. La violence verbale, l’intimidation ou encore le harcèlement est interdit. L’éleveur doit donc faire attention aux comportements de ces portées ainsi que de ces femelles reproductrices.
Ainsi, le bien-être animal regroupe la santé physique de l’animal, mais aussi son état psychologique. Celui-ci doit toujours avoir la possibilité d’exprimer les comportements propres à son espèce.
Témoin de maltraitances sur un chien ?
Un numéro stop maltraitance mis en place par EspritDog et en coopération avec Celine Gardel : « 07.86.93.48.26«
Ce numéro fonctionne uniquement sur l’application « What’s App » sur la base de photo ou de vidéo. Tous les signalements sont anonymes et directement transmit aux forces de l’ordre. Pour ce faire envoyer le maximum d’information (nom, Prénom, adresse minimum) sur la personne impliqué dans le cas de maltraitance.
Aidons nos chiens à mieux vivre !