Le début de l’idée de l’association
Pour son expérience, le physiologiste Ivan Pavlov souhaite récolter de la salive de chien dans l’idée d’analyser la quantité qu’il produit en réponse à la nourriture. Pour les besoins de l’expérience, Pavlov donne à manger à son chien à des horaires fixes et réguliers. Il s’est alors aperçu que son chien se mettait à saliver avant que la nourriture ne soit servie.
Pavlov décide alors de travailler sur l’idée de ce qu’il appellera : le conditionnement. Il prouve ainsi qu’un stimulus porteur de sens, tel que la nourriture, va induire une réponse de la part du chien en l’occurrence une salivation. Il ajoute ensuite un stimulus neutre avant de nourrir son chien : un son de clochette. Dans un premier temps, le chien salive uniquement à l’apparition de la nourriture. Puis, avec le temps et la répétition, le chien se met à saliver lorsqu’il entend le son de la clochette. Pavlov vient de prouver qu’il est possible de générer un comportement avec l’apparition d’un stimulus neutre conditionné. Toutefois, il a uniquement réussi à prouver l’apparition de comportements de types reflexes qui ne sont donc pas contrôlés par le chien tels que la peur, la faim, le plaisir…
La loi de l’effet
Edward Thorndike est persuadé que le comportement peut être modifié en fonction des conséquences de ce dernier. Dans son expérience, Thorndike utilise « des boîtes de puzzles » son but étant d’étudier comment les animaux apprennent.
Les boîtes sont fermées par un petit levier en bois, visible pour le chat, et par un système de levier pour faire tomber la porte qui lui est caché. L’objectif pour l’animal est de s’enfuir le plus rapidement possible. A la sortie de la boite, Thorndike place un morceau de viande pour inciter l’animal à s’échapper.
La première fois, le chat a réussi à sortir un peu par hasard mais à chaque essai, Thorndike remarque que les chats sortaient de plus en plus rapidement. En continuant son expérience, il prouve alors que la loi de l’effet possède en réalité deux aspects. D’un côté, les comportements ayant des conséquences favorables ont plus de chances de se reproduire. D’autre part, les comportements ayant une conséquence néfaste ont moins de chance de se reproduire.
Les différentes étapes d’apprentissage
1. Lui faire comprendre
L’étape « faire comprendre » est surement la plus difficile. L’objectif de cette étape est de générer un comportement précis. Plusieurs possibilités selon le comportement que l’on souhaite générer :
- Par le leurre : méthode la plus utilisé qui consiste à utiliser une friandise pour générer un comportement. On va se servir de la friandise pour mettre le chien dans la position souhaiter. Par exemple, pour apprendre au chien a s’assoir, on peut mettre une friandise au-dessus de son museau pour le forcer a s’assoir.
- Par erreurs : méthode très utilisée dans l’apprentissage du trottoir. Elle consiste à sanctionner un comportement dans l’objectif de générer son inverse. On s’en sert beaucoup pour l’apprentissage des passages de portes. On ouvre la porte et si le chien passe alors on là referme. L’objectif est de faire comprendre au chien que ce n’est pas le comportement attendu.
- Par capturing : cette méthode consiste à renforcer les comportements que le chien va proposer naturellement. Exemple, le chien se couche sur le canapé, on renforce le comportement en y mettant le signal couché et en lui proposant une friandise.
Etape 2 : Lui apprendre
Avant de commencer cette étape, il est important de s’assurer que le chien a compris ce que l’on attend de lui. Pour ce faire, demander lui de générer un comportement sans lui montrer de friandise. S’il effectue le signal c’est que le chien a compris. On peut donc passer à la phase d’apprentissage.
Pour apprendre un signal à un chien, il est obligatoire de travailler la répétition mais pas seulement. En effet, vous devrez travailler le signal sous diverses stimulations (humains, chien, forêt…).
On peut considérer un signal comme appris lorsque l’on a travaillé les notions de :
- Durée : c’est la première notion à travailler. En effet, le chien doit être capable de resté dans la position demandé par le maitre jusqu’au signal de libération. Elle va souvent de pair avec la notion de distance car la distance engendre obligatoirement une durée plus longue.
- Distance : cette notion est importante pour promener votre chien en sécurité, effectivement travailler la distance va vous permettre de pouvoir par exemple rappelé votre chien en toutes circonstances ou encore le faire s’arrêter si la situation l’oblige. Il ne faut pas négliger cette notion pour l’apprentissage de vos signaux.
- Distraction : la notion de distraction est surement la plus compliquée à travailler. En effet, le travail sous distraction demande une très grande concentration de la part du chien. Elle comprend la notion de renoncement et nécessite un lien fort avec son propriétaire.
- Diversité : pour confirmer l’apprentissage il est important de travailler dans tous les environnements possibles et imaginables. Cette étape va permettre au chien de généraliser et donc de vous obéir en toutes cirsconstances.